When the light becomes a shadow

L’endroit est désert. Le vent souffle les grains de sable qui roulent sans rencontrer aucun obstacle. Et elle est là. Elle est là, cette grande bâtisse grise, sale, froide et sans intérêt pour toute personne, insignifiante quoi. Les cheveux fin et rouge s’entremêlent de sable et de nœud. Elle fixe, hais, hargne cet endroit qui lui ramène des effluves de putréfaction. Ce cube est un hôpital, tout bonnement. Un pas en amenant un autre elle se retrouve devant un tourniquet vitré, craquelé et jauni par le temps et le windex bon marché. Elle pousse, fait un quart de tour et le futile passage pour se rendre au hall d’entré est tout bonnement bloqué. Finir c’est jour si prêt du but. Une fin tout à fait stupide dans un foutu hôpital délabré.

« Laissez-moi rire »

C’est poing pas plus gros que des pommes s’acharne sur la vitre, mais rien n’y fait. Si les poings ne fonctionnent pas, usons la matière grise. Par le bas, aucune issue, l’espace entre le sol collant de saleté et la porte vitrée est trop mince. Vers le haut, elle voit un espace assez grand pour faire passer un enfant.

« Parfait »

Son cerveau d’enfant se met en marche. C’est bien d’être assez petite pour passer par le plafond, mais justement trop petite pour l’atteindre. Elle sort Kaidoz de son fourreau, la largeur est parfaite pour y déposer chaque extrémité sur le rebord des portes, mais une chose la rendait folle, laisser son épée dans cet endroit jusqu’à son retour. Il n’y avait pas d’autres issues. Rebrousser chemin était impossible puisque les portes ne tournent que d’un seul sens. Résignation totale, elle dépose un pied sur le rebord de Kaidoz, elle se donne un puissant élan et agrippe le mécanisme que contient le plafond pour faire tourner les portes. Maintenant sortie du pétrin, elle pense à son épée et se promet de revenir la chercher. Le hall est sombre, parsemé de poussière et d’excrément de souris. L’air est lourd, chargé de particule et le sol tant qu’a lui, est jonché de vitre, de bois et de la même matière collante qu’il y avait dans sa prison de verre. Trois ascenseurs son aligné, est-ce qu’on tente sa chance ou l’on se résigne à utiliser les satanés escaliers. Ces doigts frôlent le mur entre chaque élévateur par chance elle rencontre du bout des doigts l’interrupteur, il s’illumine éclairant un peu son visage et le sol.

« Thing ! »

L’ascenseur complètement à gauche s’ouvre comme les battants d’une vieille grange la nuit, il y fait sombre. Elle s’y engouffre sans hésitation, les portes se referment. Elle n’y voit foutrement rien, la pénombre est si dense qu’elle ne voit même pas le bout de ses doigts et l’air est comme une surdose d’ammoniaque. Elle essaie de trouver un moyen d’actionner l’ascenseur à l’aide des touches sur le mur. Finalement, elle réussit à tâtons à mettre la main dessus.
« On s’en fou où l’on va alors »
Elle frotte sa main de bas en haut et l’interrupteur numéro 11 s’illumine d’un grand cercle orange fournissant un peu de lumière.
Étage psychiatrique, chouette que de plaisir.
Les portes ne s’ouvre à aucun étage, mais plus l’ascenseur monte des étages plus l’odeur de putréfaction est insoutenable.

Bien avant le petit kidnapping qui la conduit à une chasse à l’homme… ou plutôt au vampire!

Un entretien professionnel du père à la cadette des Kirca se déroulait en Colombie pour les recherches sur les mouvements vampiriques originaires de la mutation de leur progéniture en hybride. Il devait à tout prit comprendre les raisons des actions et suivre leurs déplacements à ces buveurs de sang, pour ainsi prévenir une hausse de la population Hybride… Quoi que déjà alarmantes avec les nouvelles sous catégories découvertes! C’était pourquoi, il rencontra leur mercenaire engagé pour cette mission information!
Conduit par une pulsion de voir du pays, Lidsay ordonna à son père de l’amener avec lui à ce voyage d’affaire! Ne pouvant refusé quoi que ce soit à leur petite princesse, il accepta aussitôt!

Tout deux arrivé à leur destination du rendez-vous, ils se retrouvèrent dans le village Muertos devant une petite auberge où attendait l’employer. Ennuyée, la petite démone observa par la fenêtre de leur véhicule l’endroit en laissant un faible soupire de lassitude… * Encore un autre endroit plus qu’ennuyeux à mourir! J’aurais du m’abstenir… finalement!* pensa-t-elle en replaçant l’une de ses mèches blanches derrière son oreille.

La porte qui la séparait de l’extérieur, s’ouvrit doucement car son père s’inventa portier. Alors la jeune immortelle sortit en défroissant les voilages de sa rodes par quelques petites tapes. Son père lui sourit faiblement.

- « Alors princesse… prêtes à m’assistée?
- Papa… plus sûr finalement… je veux plutôt à observé les environs et voir si je pourrais pas m’acquérir de nouveau jouet!
- D’accords Lidsay… tu me rejoindra une fois terminé j’attendrai ton retour si je termine avant toi! »

Alors, elle embrassa la joue de son père et partit immédiatement. Le cœur à l’amusement, elle erra joyeusement dans les ruelles sombre de la Colombie à la recherche d’une quelconque distraction…
La brise nocturne souffla doucement, l’être démoniaque percevait doucement des odeurs intrigantes mais sans plus, rien qui réveillent sa soif de malice pour s’en emparé! Puis tout à coup, une odeur attira brièvement son attention démoniaque, une fine puanteur de décomposition… C’était comme une faible invitation à son égare.

Alors, l’intrigué suivit ce parfum nauséabond qui lui était un véritable chant de sirène par la jeune Kirca! Plus les pas la conduisirent au lieu désiré, plus cette fragrance devenant écoeurante. Le vent portait également des particules de fine poussière! Mais où cela la mènera-t-elle? Plus elle avançait plus les particules épaissirent pour terminé en grain de sable flottant en suspens dans les aires et poussé par le vent aux arômes de putréfaction qui lui était si familière avec son don!

Enfin, le lieux qui dégageait cette odeur se dessina doucement au loin… c’était une Hôpital délabrée… * Chouette peut-être trouverai-je des corps déjà utilisable!!!* pensa-t-elle folle de joie!
Prenant les airs facilité l’ascension, elle se trouva en moins deux sur les terres du ancien édifice et pénétra les lieux par l’une des fenêtres brisées… Celle-ci menait au dernier étage… le 11E!

Une fois sur le sol, elle observa les alentours… Les mures était jaunies par le temps, des civières rouillées et des chaises délabrées traînaient ici et là, l’odeur infecte des fientes des vermines se dégageait du sol à chaque pas... le sol devait en être couvert, des traces de sangs séchés ornaient magnifiquement les recoins de ce couloirs à vous faire cauchemarder. Les portes des chambres craquelées étaient défoncées ou sorties de leurs joins. Et cette odeur âcre semblait que tout le bâtiment en était empreint! Pour toute autre personne, cette senteur lèverait le cœur mais pas la nécromancienne l’odeur de la mort elle s’y était fait!

La visitatrice soupira de désolément découvrant aucun cadavre! Car, elle fouilla les chambre en remuant avec train les éléments que retenaient les chambres.